Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est un écrivain français né à Casablanca, au Maroc, en 1944. Il reçoit le prix Renaudot en 2007 pour son essai Chagrin d'école.
Lors de sa jeunesse, sa scolarité fut particulièrement désastreuse. Il aurait mis un an à assimiler la logique et la complexité du caractère "A". Son père ne s'en serait toutefois pas inquiété, affirmant que son fils maîtriserait parfaitement l'alphabet au bout de 26 ans.
Ce superbe texte autobiographique dans lequel il revient sur ses années de cancre à l'école, mais surtout sur la façon dont il a réussi à sortir de la torpeur provoquée par ce qu'il appelle sa «cancrerie». Il évoque quelques figures de professeurs de désir, et propose, avec humour et érudition, quelques pistes pour ne pas céder au déclinable ambiant et sortir de la fatalité de l'échec scolaire.
Qu’est-ce qu’un cancre ? Un mauvais élève, un agité de fond de classe, un enfant, somme toute, qui ne suit pas le rythme du cours. De rythme il est en effet question. L’étymologie même du mot nous invite à y revenir : cancre, du latin cancer, signifie "crabe".
L’échec scolaire est clairement défini par Pennac : un élève en perte de vitesse, se complaisant dans l’échec, se retrouve cloisonné dans un présent vide de sens. Le mérite du "bon professeur" consiste alors à redonner un sens au concept d’avenir.
Mais pourquoi Daniel Pennac a t’il écrit ce livre ? Nostalgie de prof ? Nostalgie d’élève ? Un peu des deux ? Une chose est sûre : son livre parle avant tout d’humanité, d’amour. Celui qui relie les hommes entre eux, celui qui peut manquer cruellement au cancre.
Daniel Pennac raconte son enfance, tente de comprendre, peut-être pour mieux cicatriser ses blessures d’enfant. Puis, il s’interroge. Comment a-t-il pu sortir de ce marasme pour devenir à son tour professeur?
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