
Ibrahim et les fleures du Coram
L’un des principaux personnages qui apparaissent au long de cette histoire, c’est Moïse. Il se fait appeler aussi Momo ou Mohamed. Ce jeune de seize ans, deux fois abandonné par ses parents, habite théoriquement avec son père, un avocat au chômage. Moïse ou Momo, nous raconte dans les dialogues qu’il a avec Ibrahim (l’épicier arabe de son quartier) tous les problèmes qu’il a dans sa vie familiale. Au long de cet histoire, une véritable amitié naît entre les deux.
Ibrahim, l’épicier arabe de la rue Bleue, qui travaille comme tous les arabes jusqu'à minuit. Il est un vrai père pour Momo, avec lequel il maintient une jolie amitié. Ils parlent des problèmes autour de la vie de chacun d’eux.
Le père biologique de Momo, avec lequel il habite dans un appartement assez abandonné et obscure. Il n’aime pas Momo, il préfère l’autre fils imaginaire Popol qui était très assidu à l’école ; il était le fils idéal pour son père. Cet avocat au chômage qui était très déprimé par l’abandon de son épouse comme par la malchance dans sa vie. Il abandonne Momo et il finit sa vie en se jetant sous un train près de Marseille.
Popol, le frère imaginaire de Momo. Celui qui était le préféré de son père. Il savait faire de tout et bien fait. On parle de lui, mais personne ne le connait.
La vraie mère de Momo, qui apparait au milieu de l’histoire, elle veut savoir où habite son petit Moïse qu’elle a abandonné après sa naissance, mais celui-ci dit s’appeler Momo ou Mohamed. Il ne veut pas la reconnaitre comme telle et elle avait aussi très peur de le reconnaitre. À la fin de l’histoire, Momo qui a une famille et des gamins affectueux, a l’occasion de la retrouver. À ce moment-là elle est la prof d’espagnol qui a un mari avec lequel elle a refait sa vie.
Il y a d’autres personnages moins importants comme Myriam la fille de la concierge. Dans un passage Momo nous dit qu’elle est sa fiancée.
Un autre personnage qui apparaît à la fin de l’histoire, c’est Abdullah, l’ancien ami d’Ibrahim qui habite dans un petit village en Turquie. Il apparait presque à la fin de cette histoire.
J’ai choisi un petit extrait du livre (les pages 53 et 54) où on comment Ibrahim et Momo, ont pris des leçons de conduire ensemble. M. Ibrahim avait acheté une voiture sans avoir le permis de conduire. Momo conduisait et M. Ibrahim l’aidait comme copilote. Momo se débrouillait de mieux en mieux en conduisant dans le Paris nocturne.
Quand l’été est arrivé ils ont pris la route pour connaitre l’Europe. Ils voulaient découvrir l’univers intéressant. De temps en temps ils parlent des choses curieuses qu’ils voient dans les pays qu’ils traversent.
Dans un moment du voyage, M. Ibrahim demande à Momo de regarder les poubelles qui sont dans les parcs. Il lui fait savoir si c’est un pays, riche ou pauvre. Pour ça il faut regarder où sont les ordures dedans ou en dehors des poubelles. De toute façon si les gens habitent dans les ordures ce pays est très pauvre.
J’ai choisi ce passage curieux qui fait une photographie de chaque pays, de son développement, du niveau d’éducation en général. Je crois qu’il emploie des stéréotypes pour faire remarquer les différences entre les pays. C’est comme un film qui décrite la situation sociale de chaque pays.

À la fin du livre, Momo est devenu un adulte. Rédigez la lettre qu’il écrirait à M. Ibrahim en lui racontant ce qu’il est devenu dans la vie.
Mon cher Ibrahim :
J’espère que tu me comprendras ce que je veux te raconter. J’ai beaucoup pleuré après ton accident, j’ai été déprimé par ton disparition inattendue. De toute façon, je suis resté quelques jours avec ton ami Abdullah et je l’ai aidé à enterrer ton corps dans le cimetière de ton village à coté de ta femme. Vous êtes ensemble maintenant.
Ensuite je suis revenu en stop et comme ça je suis retourné chez moi, dans la rue Bleue sans savoir quoi faire à ce moment-là. Dans un premier temps ma tête était vide. Après j’ai beaucoup réfléchi sur notre relation d’amitié. Je reconnais avoir appris beaucoup de choses sur les relations entre les personnes. J’ai eu l’occasion de connaitre le Coran et le Sufisme comme philosophie de la vie. Enfin je te remercie pour tout ce que tu m’as donné.

Après tout, j’ai continue mes études chez moi et j’ai travaillé aussi à l’épicerie. Finalement je n’ai pas fait l’import-export comme je te l’avais dit quand nous parlions de l’avenir. Maintenant je me sens un épicier arabe comme toi que se lève trop tôt le matin et il ferme son épicerie à minuit.
Je suis devenu adulte quand je me suis marié, il y a une dizaine d’années avec une fille espagnole que j’ai connue dans une kermesse de notre quartier. Elle est très jolie et aimable. Nous avons eu deux enfants, une fille et un garçon jumeaux. Nos gamins sont très affectueux et ils sont contents de vivre dans la rue Bleue.
Encore j’ai une nouvelle à te raconter. Je vois souvent ma mère. Elle vient nous voir presque toutes les semaines. Elle s’amuse beaucoup avec mes gamins. Tu sais qu’elle est prof d’espagnol au lycée du quartier. Elle m’appelle Momo en rigolant devant ma femme. Je le suis la plaisanterie en parlant de Moïse. J’ai connu aussi son mari qui est professeur d’anglais. Il est très gentil avec nous.
Ma vie a changé dans tous les aspects. Je suis sûr que tu auras compris ma nouvelle situation familiale.
Je t’ambrasse.
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